Maternité

Aspects juridiques du congé de maternité

Une grossesse peut être une préoccupation majeure pour les femmes sur le lieu de travail. Bien qu’en Espagne la loi ait établi certains permis spécialement conçus pour les femmes enceintes et leur congé de maternité correspondant, la situation dans la pratique n’est pas toujours simple.

De nombreuses femmes ont peur d’être licenciées lorsqu’elles informent leur employeur de leur grossesse ou pendant le congé de maternité après l’accouchement. C’est pourquoi il est très important que les femmes qui sont enceintes ou qui prévoient de l’être soient bien informées de leurs droits et de toutes les possibilités dont elles disposent.

Nous examinerons ci-dessous certains éléments pour mieux comprendre les aspects juridiques du congé de maternité.

Qu’est-ce que le congé de maternité ?

Afin de concilier la vie familiale et professionnelle, La législation espagnole a établi une série de permis pour les femmes enceintes. Il s’agit d’une période de repos du travail, qui est essentielle pour prendre soin de la santé de la mère et de l’enfant pendant et après la grossesse.

Ce service permet également est destiné à permettre aux femmes de maintenir leur stabilité économique et professionnelle. En effet, l’un des aspects juridiques les plus importants du congé de maternité est que l’entreprise est obligée de réintégrer la femme, une fois la période de congé terminée, dans le même emploi.

Congé de maternité : aspects juridiques

Les femmes qui ont une grossesse normale, sans complications particulières, peuvent continuer à travailler tout au long de la grossesse. En outre, ils peuvent être absents pour les examens et tests prénataux appropriés. Elles peuvent également le faire pour suivre des cours de préparation à l’accouchement.Aspects juridiques du congé de maternité.

Si les conditions de l’emploi mettent la grossesse en danger, la femme peut être transférée à un autre emploi qui ne comporte aucun risque. Si cela n’est pas possible, la travailleuse peut demander un congé pour risque pendant la grossesse. Elle reste dans cette situation jusqu’à l’accouchement sans que ces périodes soient déduites de son congé de maternité.

Lorsque la travailleuse enceinte doit demander un congé de maladie, les formalités et les aspects juridiques seront les mêmes que pour tout congé pour imprévus courants. Le médecin de famille sera chargé de le donner.

Congé de maternité : aspects juridiques

Le congé de maternité est actuellement de 16 semaines à compter de la date de naissance. S’il s’agit d’une naissance multiple ou si le bébé souffre d’un handicap quelconque, deux semaines supplémentaires seront ajoutées.

Si l’enfant est prématuré ou doit rester à l’hôpital pendant plus de sept jours, le congé peut être prolongé du nombre de jours d’hospitalisation de l’enfant. Cette situation peut entraîner un maximum de 13 semaines de congé supplémentaires.

Des éclaircissements sont nécessaires sur les aspects juridiques du congé de maternité. Pendant le congé de maternité, un repos obligatoire de six semaines est prévu immédiatement après l’accouchement.

Il existe également un congé de maternité demandé par la mère, d’une durée de 16 semaines, avec possibilité de prolongation dans les cas qui viennent d’être décrits. La femme peut décider de commencer cette période avant la naissance.

Il est important que les femmes enceintes sachent aussi ce qui se passe pendant leurs vacances. Si, au cours de l’année, vous avez bénéficié d’un congé de maternité et que vous n’avez pas pris les vacances auxquelles vous avez droit, vous pouvez en faire la demande à la fin de la période de congé.

Conditions à remplir pour demander un congé de maternité

Pour demander la prestation de sécurité sociale, l’entreprise où la femme enceinte travaille doit délivrer un certificat indiquant la date à laquelle la suspension du travail a commencé. Aucune entreprise ne peut refuser de le faire.Aspects juridiques du congé de maternité.

Conformément à notre législation, la procédure s’effectue au moyen du formulaire correspondant, accompagné de la carte d’identité et du certificat de l’entreprise. La sécurité sociale dispose d’un délai de 30 jours pour le résoudre. Ainsi, l’exigence de cotisation est graduée en fonction de l’âge de la femme enceinte.

Les femmes de moins de 21 ans au moment de l’accouchement n’ont pas besoin d’un devis. S’ils ont entre 21 et 26 ans, ils ont besoin de 90 jours de cotisation dans les sept années précédant la date de l’interruption ou de 180 jours de cotisation pendant leur vie professionnelle.

Pour conclure cette analyse de l’âge, les femmes de plus de 26 ans ont besoin de 180 jours de cotisation au cours des sept dernières années ou de 360 jours tout au long de leur vie professionnelle.

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